FABRICE CILPA
Item
ACHETER
HOME
LES ATELIERS
PRÉCEPTES
À PROPOS / CONTACT
FABRICE CILPA
Item
HOME
LES ATELIERS
PRÉCEPTES
À PROPOS / CONTACT
HOME
LES ATELIERS
PRÉCEPTES
À PROPOS / CONTACT
Item
ACHETER

Le mental est pavé de bonnes intentions...


24. Celle ou celui, qui réussit par la pleine conscience à se déjouer des habitudes mentales et comportementales dans l’exercice des activités du monde, prouve avec vertu sa capacité indéniable à appréhender l’existence débarrassé de son moi construit et illusoire.


23. Composer avec son propre devoir de rectitude personnelle sans se laisser aller aux jugements à l’égard des méfaits et manquements des autres participe grandement à réduire son agitation mentale et à favoriser son évolution spirituelle.


22. Le moi construit pousse continuellement l’individu à se mettre en scène sur l’estrade du monde matériel, enchaînant les rôles les uns après les autres. C’est au prix de cette triste confusion que ce malheureux, marqué par le sceau de l’ignorance, finit par croire que le masque social représente son vrai visage.


21. Il n’y a point de différences de nature entre tous les êtres, seulement des particularités dans les noms et dans les formes. Celui qui ne parvient pas en son coeur à dissoudre l’illusion de cette pluralité imaginaire, à percevoir la vérité absolue au-delà des apparences, est un malheureux condamné à vivre une existence amère dans le ressentiment et la souffrance.


20. Il n’existe pas de révolution plus grande et héroïque que notre propre transformation intérieure. Elle représente la quête suprême de notre existence, la bataille ultime que nous devons mener afin d’atteindre la sagesse et la paix intérieure. De ce fait, ne perdons pas une minute à nous scandaliser et à nous offusquer par les actions des autres et du monde extérieur, car c’est en nous seuls que les changements le plus importants doivent être effectués.


19. Le monde matériel peut être régi par les complots ou les vérité dites officielles, cela revient exactement au même pour l’aspirant à la Connaissance. Il sait, en sa conscience profonde, que l’un et l’autre ne participent en aucune manière à son épanouissement et à son éveil spirituel. Son salut passant exclusivement par une transformation intérieure, il ne se soucie donc pas de la forme que revêt la réalité illusoire qui agit autour de lui.


18. Libéré de tout attachement, les objets et les distractions sensorielles n’ont aucune emprise sur l’individu qui s’est éveillé. En apparence, il joue selon les règles du monde, mais intérieurement, il n’est jamais ébranlé par les vagues tranchantes du désir et de l’asservissement que causent les situations sociales et matérielles. Serein en toutes circonstances, tel est l’idéal de l’être qui évolue sur le chemin de la sagesse et de la pure Conscience.


17. En tant qu’être spirituel, je sais au plus profond de ma conscience que je suis intimement animé par une étincelle de vie qui incarne le véritable support de mon identité. Que c’est ce courant subtil, nommé l’âme, le soi ou la source, qui me caractérise fondamentalement et uniquement en tant que «je suis». Mon vrai moi n’est donc ni le corps, ni l’intellect, ni le mental auxquels je m’identifie à tort. C’est de cette confusion que provient l’origine de toutes mes souffrances. Ainsi, en restant associé par erreur à cette dimension matérielle, je donne l’opportunité au monde phénoménal, qui dialogue sur les mêmes fréquences, de m’affecter à chaque fois que j’entre, d’une manière ou d’une autre, en contact avec lui.


16. Appréhender l’existence en étant non-attaché aux objets, aux êtres, aux situations sociales, est une preuve de grande sagesse. Le non-attachement n’est pas l’indifférence ou la non-jouissance, mais simplement l’absence de dépendance mentale à l’égard monde phénoménal. Si les choses ainsi sont présentes c’est très bien, si elles ne sont pas là ou disparaissent, cela se doit d’être tout aussi bien. Quels que soient les évènements, je reste en accord avec moi-même et avec la vie. D’ailleurs, quand on évolue avec non-attachement, on expérimente l’existence à sa juste valeur, avec pureté et authenticité, sans influence d’aucune sorte. À l’inverse, aliénés par notre dépendance aux choses du monde, nous nous condamnons à une vie pernicieuse et dénaturée par les divagations de notre activité mentale.


15. Toute chose ou toute situation sur terre est vouée à disparaître à un moment ou à un autre. C’est le cycle naturel de l’existence. Création, préservation, destruction, telle est le règle absolue et universelle. La sagesse consisterait donc à garder cette loi fondamentale à l’esprit afin que nous abordions la vie avec quiétude et sérénité. Ainsi, puissions-nous accueillir avec le même égard, les victoires et les échecs, les gains et les pertes, les louanges et les critiques, la santé et la maladie, la vie et la mort, toutes ces circonstances contraires qui, en réalité, ne sont que des processus inhérents à la nature même de notre existence.


14. Le monde et ses phénomènes en tous genres nous font souffrir que lorsque notre mental se projette dessus. Bien souvent, nous les décodons à travers le prisme de nos conceptions et de nos constructions mentales et c’est selon les évaluations que nous en faisons que notre esprit s’en trouve bouleversé ou non. Ce n’est donc pas la réalité qui nous tourmente dans la grande majorité des cas, mais seules les intentions scélérates et spéculatives que nous lui prêtons à tort.


13. Pour me reconnecter avec mon vrai moi, avec mon identité profonde, je dois alors me débarrasser de tout ce que je suis. Me délester de mes conceptions et constructions mentales, de mes connaissances, de mes habitudes, de mes automatismes, de mes désirs, de mes conditionnements conscients et inconscients, de ma mémoire, de tout ce qui participe de près ou de loin à ma personnalité illusoire. Me retrouvant ainsi complètement vierge, immaculé, libre de tout asservissement, je peux enfin rétablir le contact direct avec ma véritable nature, ma pure Conscience.


12. Tout ce qui constitue le monde matériel, objets, distractions sensorielles, relations sentimentales ou situations sociales, relèvent de la loi de l’impermanence et ne peuvent, à ce titre, en aucun cas nous procurer un bonheur durable et absolu. Disparaissant immanquablement à un moment ou à un autre, tel est le cycle naturel de l’existence, ces phénomènes emporteront donc avec eux le plaisir aliénant qu’ils ont suscités en apparaissant.


11. En tant qu'être spirituel, je réalise que c'est mon âme qui me caractérise fondamentalement, et non mon corps, mon intellect et mon mental, qui ne sont que les supports apparents de mon identité. En cela, je ne suis donc plus ébranlé par les phénomènes du monde matériel,  car m'étant désidentifié de mes attributs illusoires, je sais désormais que ce qui affecte le mental, l'intellect et le corps, n'affecte pas ce qui constitue en réalité mon moi véritable.


10. La jalousie, la colère, la possessivité et l'attachement, sont des expressions de l'ego et non de l'amour. En observant attentivement, nous voyons bien que ces signes trompeurs dits d'amour marinent dans le mental et aucunement dans le corps. Le coeur ne compte pas, ne projette pas, ne pense pas, ne pose pas de conditions. Il vibre, juste innocemment. De ce fait, une peine d'amour n'est jamais le résultat d'un coeur brisé, mais simplement la conséquence d'un mental blessé et contrarié dans ses espérances.


9. Dans le moment présent, la souffrance mentale n'est pas la bienvenue. Le futur et le passé n'y existant pas, je ne suis tyrannisé par aucune projection. Ni par l'anxiété et les doutes en ce qui concerne mon avenir. Ni par la tristesse, la rancoeur et les regrets qui fourmillent dans ma mémoire. Seuls, la jouissance et le contentement d'être, tout simplement, règnent en maître dans le moment présent.


8. Qui cherche la vérité, des réponses sur le sens de l'existence, les trouvera dans le refuge du silence intérieur. En s'immergeant pleinement dans le moment présent, il tiendra enfin pour connu la quintessence de la Vérité absolue.


7. Dans le silence de la pleine conscience, aucun mal, aucune souffrance, aucun fléau, ne peut nous atteindre. Le futur et le passé n'y existant pas, notre mental demeure stable, calme, serein, contenté pleinement par la jouissance du moment présent.


6. Nous pensons que le bonheur se trouve dans les objets matériels et les situations sensorielles après lesquelles nous courrons sans cesse, et pourtant, lorsque le drame nous frappe, l'indifférence que nous éprouvons immédiatement à leur égard atteste de leur incapacité à nous rendre fondamentalement heureux.


5. Tels des rêves auxquels nous devrions nous agripper fermement afin de goûter aux joies spirituelles, nous traversons parfois des moments furtifs de clairvoyance et de lucidité qui nous font réaliser la vacuité d'une vie orientée principalement autour des choses matérielles et sensorielles de ce monde.


4. Les objets matériels et les situations sensorielles ballottent constamment l'être humain non-éveillé entre plaisir et souffrance. Ainsi, l'ascenseur émotionnel est sa seule demeure.


3. Une fois les illusions révélées par la Connaissance, le monde matériel des noms et des formes s'effondre sur lui-même ; comme l'irréalité de l'ombre, projection illusoire du réel, qui disparaît subitement lorsque la lumière est braquée sur elle.


2. Le monde matériel et sensoriel semble réel, mais en réalité il ne l'est pas. Car face au moindre ennui de santé, à la moindre secousse de l'existence, il disparaît brusquement du mental comme par magie. 


1. Tout ce qui participe à maintenir l'être humain dans sa dimension physique, matérielle et sensorielle, va irrémédiablement à l'encontre de son épanouissement et de son développement spirituel. 

Quittons la souffrance - Fabrice Cilpa - Contact -  Newsletter - CGV - Copyright 2022

Fabrice Cilpa

Made with Pixpa
Share
http://www.fabrice-cilpa.com/preceptes Copied